"Créature" (2002)

CREATURE (2002), aussière, acier

(145/ 110/ 100 cm)

Vidéo Performative (5 min 30s) ; (ces photographies sont extraites de la vidéo)

Comme tout travail de sculpteur, le but est de jouer, d'agir, de pénétrer à travers la matière...

Il me paraissait intéressant de travailler le matériel maritime dans son contexte, ce qui a donné ce Cache-Cache parmi conteneurs et autres lieux liés à la mer (plage...); ainsi qu'avec le caméraman (salut à toi, mon frère)

Je concrètisais l'idée du "Corps" avec cet assemblage, car l'univers des Ports est l'une des sources primaires de mon travail.

PORT= Ouvriers, Travail, Prolétariat, Labeur...(origine qui ne se déferont jamais de ma nature)

"Casque, Alter Ego" (2001)

" CASQUE, ALTER EGO" (2001)

acier forgé, oxydécoupé (50/65/45 cm) (vendu)

Armure (2002)

"ARMURE ", vidéo performative (14mins), 2002

Sur une structure basique (constituée d'IPN), j'ai expérimenté pour la première fois, la notion de "CORPS" par le biais , à travers la sculpture.

Une oeuvre, notamment une sculpture, ne doit pas forcement, à mon avis, être une pièce statique, mais un moyen sur lequel le spectateur peut agir, appréhender, pénétrer, investir...

Cette réflexion s'inspire d'une réalisation de Pierrick Sorin "De belles sculptures contemporaines" (1987) où l'on apprend que celles-ci se nourrissent de lait...

Mais également des performances d'Allan Kaprow, Jean Clareboudt...

Le but visé dans ce travail était d'aller au bout de tout, de la structure; physiquement dans une évolution totalement improvisée (dessus, dessous, dedans, de côté...)

C'était les prémices d'un nouveau travail artistique,; une démarche qui évoluera ultérieurement comme vous le verrez dans les prochains messages...

"IRE MEDULLAIRE" (2001)

Ire Médullaire (2001) ; traverses de chemin de fer/ acier forgé
15m / 6,30m / 3,50m

Voici mon premier réel travail de sculpture avec pour thème déjà, l'idée d'articulations et ayant pour source d'inspiration: le labeur, le monde ouvrier.

Cette production in situ s'inscrit dans un genre Post-Matérialiste (et une certaine affection pour le Minimalisme), avec pour référence mes premiers amours en sculpture: Mark di Suvero, Marc Didou, Robert Grosvenor...Carl André...
Le défi de cette pièce était, avec de faibles moyens, de jouer avec l'apesenteur, la gravité...
Ce fut un moment crucial pour l'évolution de mon travail ultérieur. Car le démontage était tout aussi important pour moi que l'installation. Démonter le tout, soit 1 tonne 300, en 35 minutes.
Et voici le rôle, le jeux du sculptueur mit en avant: CONSTRUCTION / DESTRUCTURATION (voire Destruction). Ce qui deviendra le fil conducteur de mes productions.
Sans omettre évidemment la présence du corps, en action, dans l'effort (notion que j'ai réalisé que plûtard).

Présentez, Armes (2004)

"On revêt des armures

Qu'on essaie de faire luire

Face à tous ces sédentaires administratifs

Tous ces autochtones des buildings

Qui mettent la contrainte

A chacun de nos pas

Engendrant l'inertie des actes créatifs

Mais c'est l'heure

Maintenant...

PRESENTEZ, ARMES

PRESENTES TES ARMES

Hisse ton étendard au vent

Noir de préférence

Pour bien signifier tes origines

C'est l'heure

Du boulversement hierarchique

La mutinerie, le pilonnage

En masse des règles dictées

PRESENTEZ, ARMES

PRESENTES TES ARMES

Serres les poings

Car les chiens de Sarko

Devenus Cerbères

Sont prêts à mordre

Dans ce capitalisme étatique

Face à ces esprits statiques qui ordonnent

L'acceptation du faux dans notre vie

Pronant le clonage des pensées

Et de comportements

Tu finiras peut-être

Tôt ou tard au mitard

Car sous la pression des baudriers juridiques

Les conneries que ne tolèrent les zorros des cités

Comme Monsieur C, un soir d'emportement

Et désormais encellulé

A la défaveur de la littérature

De la liberté d'expression

De la beauté

Et quant à la poésie

Dorénavant enchaînée

C'est pourquoi

PRESENTES TES ARMES

PRESENTEZ, ARMES...

(extrait de "PRESENTEZ, ARMES" ,2004)

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Pas un jour sans...

" J'en ai compté

Des heures de nuit

Blanches à veiller

Mais, dans mes rêves

T'es toujours là..."

(extrait de "A compter les nuits", 2006)

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ICELAND TRIP, voyage 2006 (résumé)

Récapitulatif

28 jours / 9 heures de marche par jour (en moyenne) / 630 kms de randonnée (en moyenne) / 28 à 30 Kms par jour (en moyenne) / 4700 kms parcourus au total...

Traversées

Rivières / glaciers / névés / désert de cailloux / désert de sable / désert de cendre / montagnes (précipice) / champs de lave...

Climat

Brouillard / bruine / blizzard / averses ( parfois violentes ) / soleil ( 3 jours ) / températures maxi ( en journée 13 degrés) / températures mini ( la nuit -12 degrés)...

Observations

Macareux / aurores boréales (une merveille pour les yeux, une magie intense...) / volcans / solfatares / boue bleue bouillante / geyser / chutes d'eau / plage noire / hotsprings (un délice) / baleine à bosses et autres cétacés... et surtout la SOLITUDE.

Voyage de 28 jours, dont trois semaines de randonnée ( 15 jours en autonomie )

-Un total dépaysement, un retour aux sources ( de l'ordre de l'instinctif) dans ces contrées originelles avec des décors lunaires, des palettes de couleurs étonnantes, des phénomènes géologiques...

Qu'il était bon de s'asseoir le cul dans un désert de cailloux, les sens en éveil. Bien sûr, il y a eu de merveilleux moments mais aussi des pénibles; la fatigue, les douleurs physiques (orteil cassé, courbatures, épuisement...etc), les douleurs mentales ( la faim, la soif...)

Toutes ces remises en question quand, on se retrouve seul, tout SEUL (sans aucune présence vivante), m'ont en fin de compte, rendu plus fort. Je dois l'avouer, une certaine fierté s'en est dégagé. Car on ne sait jamais dans ce genre de périple si on en sera capable, ce dépassement de soi, repousser ces limites, aller au plus profond de soi (voire aller au delà...).

C'est tout simplement, pour résumer, un sentiment de se sentir réellement vivant une fois le défi accompli. Une expérience gravée. Un moment inoubliable...

P'tite citation

"Je ne veux pas tout, tout de suite. Mais, je ne veux rien plutard"

( Philippe Léotard)

P'tite citation

"En amour, quand on sait, on meurt.
Alors je ne suis plus de ce monde."

(C'est de ma gueule)

Prototype, Chaise

Dernière création "design", Chaise (acier/bois) 2007

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Articulations aléatoires

Voici mon dernier travail de sculpture...

Mes productions consistent à mettre en évidence les similitudes qui existent entre le CORPS et la SCULPTURE que ce soit: le Corps/l'Espace; le Corps/la matière; la Matière/l'Espace; le Corps/l'Effort...

Je recherche une expérimentation corporelle/sensorielle, une mise en péril du corps afin d'éprouver mes capacités physiques et psychologiques (phobies, perceptions, dangers...)

Mes objets servent de point de départ à des micro-fictions et ne sont que des outils qui ne prennent jamais la notion de confort.

Je porte un regard décalé sur le monde (et de ce qui l'entoure) et/ou de la perception que l'on s'en fait.

Avoir un autre angle de vision, regarder différemment: c'est faire le pari d'expérimenter le monde.

--Faire coïncider le REEL et l'IRREEL.

L'idée de corps est omniprésente, indéniable, c'est un médium et mes travaux proposent de quêter physiquement ou mentalement ce qui ne devrait être qu'un processus de la pensée.

Voici quelques mises en situations ... L'oeuvre n'est qu'une trace marquée dans le passé; un témoignage de la création à proprement parlé. D'où le rapport entre construction/déstructuration (voire destruction). L'art n'est qu'un geste, un dessin... La sculpture est un dessin en trois dimensions ni plus ni moins...

"Pour rien"

"Je marche au bord de mes rêves
Et crève d'y rentrer
Je n'aurai de trêve
Quand il s'agit d'aimer

Mon coeur se navre
Devant sa beauté
Et je ne trouverai mon havre
Si je ne puis la toucher

Je vis ça
Et pour rien
Je cris ça
Et elle n'entend rien"

(extrait de "Pour rien", 2006)
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36,2KG

"Aujourd'hui dans cette merde
Que j'essaie de traverser
Tout en souriant
Dans ces villes qui se perdent
Aux murs pétrolés
J'invective contre ces vitrines puantes

Ca me débecte
A chaque coin de rue
Avec ma constatation édifiante
Du diktat modique
Que dis-je Merdique
Vénérant des images impecs

Toutes ces publicités connes
Pour la course du poids
Avant la frénésie estivale
Qui garrotte les estomacs
Des jeunes filles sphaigneuses

C'est pourquoi je gueule
Et je gerbe contre vous Messieurs
Publiciste et autres laborantins
Soit-disant médicaux
De proner la mort de ma femme."
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