"TOTAL ABYSS" (2008)

"TOTAL ABYSS" , Acier, goudron 1750 x 920 x 1050

Cette dernière réalisation est le résultat, certes, très littéral de mon précédant métier (tuyauteur/soudeur en milieu pétrolier), dans lequel je travaillais essentiellement pour cette minuscule multinationale nommée Total.
J'ai vu pendant plus de trois ans, tant d'aberrations qu'il fallut, pour moi, créer une pièce digne de cette connerie; tels que des carburants coupés d'additifs ou d'eau; des fuites et autres débordements polluant en extrême profondeur des terres sur des hectares. Et tout ceci en faisant tout de même le petit bénéfice de 12 milliards d'euros.
Sachez seulement que je marnais comme un gros con dans le secteur des produits pétroliers qu'à un petit niveau; alors imaginez ce qui peut se passer à plus grande échelle.
Et tout ceci pour grossir les poches de ces enculés de patrons et de dirigeants.

Un petit goût amer

Une note pour exprimer le goût amer qui me reste dans la gorge. Dans le magazine "Artpress" de mois-ci, je tombe sur l'article concernant Martin Puryear et notamment sur "Ladder for Booker T. Washington (photo ci-dessus), sculpture en bois de 1996, qui me rappelle étrangement une de mes dernières pièces " Touch the Sky".
Je tiens à dire que je n'ai pas copié cette oeuvre car j'ignorais jusqu'à ce jour son existence ainsi que celle de son auteur.
Comme quoi, des coincidences peuvent être troublantes. Pour résumer, je suis dégoûté.

OUVERTURE/ Biennale d'Art Contemporain,

Scotland, Glen Affric (2001)

Durant deux jours, dans cette vallée isolée nous avons marché à raison de 30 kms (environ) par jours. Le terrain était relativement aisé. Personne à l'horizon, à part quelques oiseaux, des Highland cows (vache écossaise à long poils) et des moutons.
D'ailleurs j'ai appris lors de ce voyage à parler le mouton gaelique ( langue difficile).

Scotland (2001), avant la Glen Affric

A mi-parcours, après quelques kilomètres de marche et de stop, aux portes du célèbre château Eillean Donan Castel, se présente à nous la Glen Affric. Cette vallée longue et très peu connue qui longe par le nord le Loch Ness, éclabousse de charme et de solitude ( quand le soleil pointe le bout de son nez, cela devient un monde enchanté...)
Vous verrez prochainement dans les posts une petites séries de photographies de celle-ci.

Biennale d'Art Contemporain, Rennes

Voilà un évènement marquant institué par Bruno Caron (ART NORAC) et pour commissaire de "Valeurs Croisées": Raphaële Jeune. Cette Biennale (première édition) se déroule dans le tout Rennes et ayant pour thème global Arts/Entreprises.
De nombreux artistes y exposent (avec ou sans production), soit environ 58 artistes ou collectifs, dont Pascal Rivet que j'assiste occasionnellement.
Voici le lien du site: http://www.lesateliersderennes.fr/site/index.php

Je vous ferai un petit topo du vernissage ultérieurement.
Mais si vous êtes curieux, faut-y venir car c'est un fait marquant pour l'art contemporain et le Grand Ouest...

Scotland 2001, "douche écossaise"

En un mois de randonnée, il y a eu peu de confort mais c'est ce qui arrive quand on s'immerge dans la nature. Dormir dans les champs; sur des mottes impressionnantes de lichens (très mauvais pour le dos), manger sous un abri-bus; ... et la toilette...
Etant donné qu'il n'y eu pas de campings lors du périple (peu de moyen financier), on a essayé la "Douche écossaise", lacs et rivières. Pour résumer, disons que c'est très saisissant.
P'tite anecdote: si mes souvenirs sont bons, il y a eu au maximum 5 jours sans hygiène.
C'est ce qu'on appelle être en osmose non?

Scotland, Glencoe: La vallée des Larmes (2001)

Glencoe ou vallée des larmes est situé près de Fort William (ville où il pleut 300 jours par an) au pied du Ben Nevis (plus haut sommet d'Ecosse, culminant à 1344 m).
C'est exactement les décors de "Braveheart". Cette région est tout simplement magnifique, il y a une odeur de mysticisme qui s'en dégage.
Seul point néfaste: les MIDGES sont des "simulies" de nos moustiques mais en taille réduite qui volent en formation serré (par nuages) sur leurs proies. Un proverbe de l'île de Raasay: "un midge tué, cent qui viennent aux funérailles"... Leurs piqûres démangent furieusement me rendant parano car ces bêtes rentrent par tous les orifices... (juste en respirant on en avale, ce qui est fortement désagréable).
Sinon c'est vraiment une très belle région qu'il faut absolument faire.