"Pauvres générations humaines!
Clame le poète,
Maudit poète!
S'exclame, en s'esclaffant,
Parmi d'autres repus puants,
Le convive qui mange et qui ment.
Et il tape ses flancs,
Evitant le milieu du coeur,
Pour ne pas sombrer dans la source,
Contrarier le cours du sang.
Et il montre ses bourses,
Ou plutôt se hâte,
A cause du temps,
D'y loger les Muses de l'illusion.
Il sourit pour bayer.
"Pourquoi se défier,
Jeune espérance,
De l'odeur rance?""
(Philippe Léotard, "Pas un jour sans une ligne", éd Les belles lettres)
4 commentaires:
je suis deja couleur de deuil, o tzigane, je reve que je dors.j'étais un fier navire, descendant la garonne, jte play plus?
Monsieur est un connaisseur visiblement. Devant un tel homme on ne peut dire que des demi-mots amers...
hé hé hé
ce texte est merveilleux
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