samedi 19 avril 2008

Un "GRAND CAMARADE"

Fait assez inhabituel pour être souligner, je fais un billet aujourd'hui sur un grand Monsieur de la chanson française de l'ampleur de Brel, Léotard, Ferré (et je pèse mes mots) qui passe totalement inaperçu, malheureusement. Ce qui me créer une douleur immense, indicible ceci-dit en passant.
Cet homme c'est ALLAIN LEPREST.

Je suis (re-)tombé amoureux de ce personnage, le dernier écorché et surtout de son oeuvre qui s'ancre dans la vie; l'ordinaire des jours et des nuits chargées de rouquin. Sous le charge et la beauté de ses mots, des ses maux, de sa voix... Depuis je n'écoute plus que cela.
Avec sa voix qui racle les fins de boutanches de vin rose, les fonds de paquet de gitanes et les recoins de ses souvenirs; avec tout cela, on ne peut qu'être en amour devant tant de sincérité, tant de vérité. De toute façon avec une gueule comme la sienne et cette culture ouvrière, on ne peut tricher.

Pour toi, Monsieur, je lève mon poing gauche, mon boulon de 33 tout en fumant mes gitanes, pour te saluer.
Toi, qui t'es déchiré toute ta vie à combattre la vie, saches que je suis d'atout coeur à défaut de jouer au 4/21 dans ta lutte contre la maladie.

Salue à toi COCO.

Discographie:
2008: Chez Leprest (vol 1)
2005: (re-)donne-moi de mes nouvelles
2002: Je viens vous voir (live)
1998: Nu
1995: Il pleut sur la mer
1995: Ton cul est rond

...

2 commentaires:

nicocado a dit…

'est peut etre Mozart, ou vincent ou bien leo ce type, mais ils ne le sauront jamais!

le ballet des lucioles a dit…

malheureusement je suis d'accord avec toi. Il mérite tellement.
Il n'y aurait que moi j'érigerai un monument à cet homme.
Un tel être...
Putain de censure à la con, vous passez à côté de quelque chose...